Visite guidée de l’opéra Garnier

Par un froid mais ensoleillé lundi férié de novembre, avec quelques amis, nous avons visité l’opéra Garnier avec un guide. Pas un guide de l’opéra, un guide indépendant nommé Philippe. Personnage fort sympathique à l’allure vestimentaire étonnante : queue de pie et haut de forme, très pratique pour le retrouver.

Il y a presqu’autant de visites guidées qu’il y a de guides et donc les visites mettent l’accent sur un aspect particulier du bâtiment, de son architecture, de sa décoration, etc. Philippe nous a raconté l’histoire de l’opéra en s’intéressant en particulier à l’architecture de l’édifice, l’histoire de sa construction, ses spécificités techniques et avancées technologiques majeures, ses curiosités d’agencement. La visite se déroule dans les parties dites « publiques » de l’opéra. On ne peut pas visiter les coulisses, la scène, loges, décors etc. car ce coté là bouillonne d’activité puisqu’il y a des représentations très régulièrement.

L’accès se fait par le pavillon de l’empereur coté ouest, où se trouve également un monument à l’honneur de Charles Garnier. De là on accède à la rotonde des abonnés, vestibule accueillant les personnages louant des loges à l’année dans l’opéra ainsi que les dames les accompagnant ou les rejoignant. La salle possède de nombreux grands miroirs permettant à ces dernières de se refaire une beauté après le voyage en calèche avant d’apparaitre.

Contrairement à ce qui se faisait d’habitude dans les autres théâtres et opéras, l’accès principal pour les abonnés ne se faisait pas par les entrées sur la façade principale, ces entrées étant pour les visiteurs occasionnels. Les abonnés arrivaient par la façade est (à l’emplacement du restaurant), les voitures entraient sous un porche permettant aux voyageurs de sortir au sec et propres.

Charles Garnier s’est autorisé une petite fantaisie peu fréquente, voir inédite (je ne me souviens plus) il a signé son oeuvre dans un entrelacement de lettres au plafond de la rotonde.

On sort de la rotonde, et on arrive sous le grand escalier, devant un bassin dit de la Pythie, encore une curiosité d’agencement, puisque encore une fois dans les anciennes constructions, après être entré dans le bâtiment, on accédait directement à l’escalier. De chaque coté du bassin, partent les premières marches du grand  escalier, la place centrale du lieu.

C’est la pièce la plus volumineuse de l’opéra, avec une hauteur de 30m. Il est bordé de très nombreux balcons car le spectacle était autant ici que dans la salle. C’est ici que les gens de la haute société et les dames se montraient, avant de s’installer dans leurs loges. Et c’est ici que chacun, admirait, observait, critiquaient le monde. La décoration est fastueuse, royale: dorures, marbres de différentes teintes,  statues-candélabre fonctionnant au gaz (révolutionnaire). 

L’accès à la salle de spectacle est assez limité à cause des techniciens qui règlent la lumière etc. Elle se trouve juste au dessus de la rotonde des abonnées et en dessous de la coupole. Parée d’or et de pourpre, elle peut accueillir environ 2000 personnes. Elle aussi a son lot d’innovations techniques. Son plafond décoré à l’origine par Jules Eugène Lenepveu, a été recouvert par une toile tendue de Marc Chagall en 1964 car il était trop abimée et que les coups de restauration ne pouvaient être engagés à l’époque. La toile de Chagall, a des couleurs très vives qui « dénotent » avec le reste de la salle. La toile a été conçue pour être vue dans la pénombre et pas en pleine lumière. Tel n’étais pas le cas pour la peinture d’origine qui elle était visible en pleine lumière puisqu’à l’époque et jusqu’en 1937, la salle était éclairée pendant toute la représentation car le spectacle était autant sur scène que dans les loges, baignoires et balcons. D’où le gigantesque lustre d’environ 8 tonnes et 340 flammes à gaz accroché au centre de la coupole.

      

Depuis les loges, évidement, on voit la scène. Pour avoir une idée de son volume total, scène + cintres (au dessus) + dessous, il suffit de s’imaginer qu’on peut y ranger l’arc de triomphe (de la place de l’étoile) en entier et il reste un peut de place.

La visite se poursuit par la rotonde du glacier, la décoration y est plus sobre car elle fut achevée au début de la 3ème république, juste après la guerre de 1870 et le président de l’époque n’avait plus beaucoup d’argent dans les caisses. Comme son nom l’indique, c’était un lieu de rafraichissement, glaces et toutes les boissons du moment.

Nous passons en suite par le pavillon de l’empereur, inachevé puisque plus d’empereur et transformé en bibliothèque. Cette bibliothèque est une section de la BNF qui recense toutes les oeuvres d’opéras ou de ballets, pas seulement les partitions mais tous ce qui s’y rapporte : exquises et photographies des décors, costumes, des affiches etc. Il y a même des maquettes de scène de grands opéras : Les Valkiries, Aïda, Othello…

La visite touche à sa fin, une petite photo de l’avant foyer dit foyer des mosaïques jouxtant le grand escalier pour finir par le grand foyer. Situe coté façade principale, au dessus de l’entrée, d’une longueur de 54m et haute de 18m, cette très grande salle fait immédiatement penser à la galerie des glaces du château de Versailles. Elle permettait à tous les spectateurs hommes et femmes et quelque soit leur rang social, de se réunir pendant les entractes pour bavarder et se réchauffer auprès des 2 grandes cheminées factices, encore une nouveauté de Charles Garnier.

Charles Garnier a mis en oeuvre de nombreuses nouveauté techniques et règles fonctionnelles dans ce bâtiment qui sont encore utilisées de nos jours dans toutes les constructions. Je ne suis pas là pour faire de la pub mais pour les connaitre, je vous encourage à faire cette visite magnifique et captivante. Le seul défaut des visites guidées, c’est qu’il faut que ça pop, pop, pop et donc, pas trop de temps pour faire des photos.

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Levé de soleil sur le pont Alexandre III

Paris, vers 8h, encore un peu de répit avant l’explosion de l’activité dans la cité.

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Les journées européennes du patrimoine

Le 14 et 15 septembre 2013 ont eut lieu les journée européennes du patrimoine. Je n’avais encore jamais profité de cette belle occasion qui nous est donné de visiter des lieux habituellement fermé ou partiellement fermé au public.

Petit aparté, je trouve dommage que tous les pays d’Europe fassent leurs journées du patrimoine le même week-end. Cela ne permet pas à ceux qui en ont la possibilité de visiter plusieurs pays dans l’année. Les patrimoines de chacun étant très riches, il est impossible de tous voir en seulement 2 jours dans son propre pays alors espérer accéder aux lieux caché de nos voisins impose de se limiter grandement.

Ceci étant dit, je suis allé voir le palais du Luxembourg, les serres du jardin du Luxembourg et l’école des Mines. Ayant un peut décidé cette sortie au dernier moment, je n’avais pas planifié d’autres visites faute de temps.

Afin de réduire mon temps d’attente, je me suis présenté à l’entrée du palais du Luxembourg un petit peu avant 9h du matin sachant que les portes ouvraient à 9h30. Je n’ai pas vérifié l’heure mais il me semble que les gardiens ont ouvert les barrières avant l’heure et comme il y avait 2 entrées, la queue a très vite disparut. Donc environ 30minutes d’attente. Correct!

Tous le palais n’était pas visible car l’aile Boffrand était en travaux d’aménagement pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite. Seules L’escalier et 2 salles étaient visibles.

C’est par ce coté qu’a commencé ma visite. Les hôtes distribuent un petit guide de la visite et on monte un grand escalier de pierre au plafond richement décoré puis on accède à 2 salles dont une à moitié en travaux qui permet d’accéder à une salle à manger de réception.
      

En entrant, j’ai été stupéfait par la richesse de la décoration. Je m’attendais à un intérieur plutôt austère et fonctionnel. J’ignorais que le rôle du palais allais au delà de l’accueil du sénat. Après discussion avec un huissier, j’ai appris que le palais servait aussi pour des réceptions avec des personnalité étrangères ou des cérémonies particulières.

Une fois l’escalier redescendu, on retourne dans la cours en passant devant un parterre de fleurs entourant une fontaine qui se trouvent au dessus du toi d’un blockhaus datant d’avant la seconde GM.

La visite se poursuit par l’escalier d’honneur.
  

Puis la chambre de la reine (Marie de Médicis)
    

Le salon des messager d’état :
  

Le bureau des questeurs :

La bibliothèque du sénat :
Elles contiennent plus de 370 000 volumes. Des ouvrages de droits concernant tous les domaines imaginables, les publications du journal officiel, et aussi des livres de «loisir», encyclopédies etc.
    

La salle des séances (l’hémicycle) : Cette salle est très belle. Richement décorée mais sans être trop criard. Un huissier de séance expliquait son rôle dans l’hémicycle et racontait l’histoire de son costume de travail.
      

La salle des conférences :
Il n’y a pas 1 cm2 ce cette salle qui n’ai pas un motif décoratif ou une sculpture y compris le plafond. Un peu chargé pour faire pareil à la maison mais on en prends plein les yeux!
Dans cette salle permet aux sénateurs de rencontrer la presse ou leurs conseillés sans s’éloigner de la salle des séance. On y trouve un trône de Napoléon 1er.
    

La visite continue par l’annexe de la bibliothèque :
On y trouve des ouvrages plus anciens que dans la bibliothèque ou moins utilisés et toutes les publications reliées des journaux «Le Monde» et «Le Figaro» depuis la fin de XIXème siècle.
      

Puis la salle du livre d’Or :
Il n’y a plus de livre d’Or dans la salle. Elle est presque vide. Il reste l’or aux murs. Le livre n’est plus là car il n’a plus lieu d’y être. Ce livre d’Or n’avais pas du tout l’usage qu’on lui octroie aujourd’hui. Il s’agissait du livre dans lequel se trouvait toutes les armoiries des pairs de France du temps ou le sénat s’appelait la Chambre des Pairs.
  

Suivent quelques bureaux des vices présidents du sénat et des salle aménagées plus récemment :
  

Après la visite du palais, une petite collation dans un restaurant gastronomique américain suivit  de la visite des serres du Luxembourg qui ne sont pas visible le reste de l’année. Elles se divisent en 4 zones. Une plate-bande d’essai extérieur pour cultiver et tester les éventuelles future plantation des massif du jardin. Une serre de culture de fougères, qui sont utilisées pour les décorations florales, une serre de plantes fleuries en pots (hortensias, bégonias …) et de plante pour des expositions Enfin un groupe de plusieurs petites serres avec des climats différents qui proposent une étonnante collection d’orchidées.
      

Et pour terminer, la visite de la collection minérale de l’école des mines. Une collection de 100 000 pièces dont 4000 sont exposées. Pour un ignorant comme moi dans le domaine, on remarquera au début de la visite des roches mises en valeurs par leur taille et leur curiosité, mais la suite, mise à par quelques cas particuliers, est assez vite lassante.
    

Fin de la visite vers 15h avec une petite fatigue et les pieds usés de piétiner. Mais le réveil matinal et le déplacement valait le détour. L’année prochaine je préparerais plus tôt mon programme.

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Feux d’artifices

Samedi soir, le domaine National de saint Cloud accueillait le plus grand feu d’artifice d’Europe, feu d’artifice mis en scène par Jean-Eric Ougier, le même qui a réalisé celui du 14 juillet à Paris et beaucoup d’autres.

Je n’étais pas parmi les spectateurs « payants » de la soirée mais de l’autre coté de la Seine (et non pas de la scène). D’où un point de vue un peu décalé avec quelques éléments parasites. Et bien évidement, j’avais apporté mon appareil photo, installé sur son trépied et moi muni de la télécommande sans fils pour que rien ne bouge. Conclusion de la soirée, j’en ai pris plein les mirettes avec un feu qui a duré environ 1 heure, époustouflant de variété autant dans les tableaux que dans le choix des fusées. Un vrai régale pour les yeux. Point de vue photo, j’ai encore beaucoup de progrès à faire. La mise au point de nuit en manuel est … compliquée. Autant lors du 14 juillet je m’en étais pas trop mal sortis autant à Saint Cloud, ce fut un désastre, 80% de mes photos étaient flouent 🙁

Voici donc quelques photos de Saint Cloud que j’ai pu sauver (une dizaine) :

 

Et de Paris :

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Mardi il a neigé !

Pour ceux qui aurait raté cet évenement, mardi dernier, il a un petit peu neigé sur l’ile de france.
Alors après une bonne séance de piscine, je suis repassé chez moi échanger mon sac de sport contre mon sac photo et me voila parti sous la neige me balader dans Brunoy et sur les bords de l’Yerres. Par moment il a beaucoup neigé et on peu le voir sur certaines photos. Malgré la présence du pare soleil, ben oui ça fait aussi pare flocons quand il n’y a pas de soleil, certains ont réussi à se faufiler jusqu’à l’objectif.

Je n’ai pas été beaucoup gêné par la circulation tant routière que pédestre. Pas un chat et un calme olympien. 2-3 voitures histoire de pouvoir faire un filé de lumière sur une photo. Et bien que la couleur du ciel sur certaines soit très clair, elles ont toutes été prises de nuit.

La gloriette

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